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Quand tes Dépendances sont des guides intérieurs

  • Photo du rédacteur: Romane Chaussé
    Romane Chaussé
  • 15 sept.
  • 6 min de lecture

En chamanisme, rien n’est anodin.

Et chaque dépendance – substantielle ou affective – porte en elle un message profond.

Nos addictions — qu’elles soient au tabac, au sucre, au travail ou aux écrans, ne sont pas seulement des habitudes à combattre : elles sont souvent les messagères de blessures plus anciennes, de manques affectifs ou de cris du cœur restés sans réponse.


Plutôt que de les juger, on peut les écouter comme on écouterait un guide spirituel : elles pointent du doigt les espaces de nous-mêmes qui demandent soin, douceur et reconnexion.

En accueillant ce langage symbolique, il devient possible de transformer la dépendance en chemin de guérison et d’évolution.


Le Tabac / Cigarette

L’addiction au tabac est souvent associée à un besoin d’apaisement immédiat et de respiration symbolique. Elle peut révéler une blessure liée au stress chronique, à l’anxiété ou à la peur de l’étouffement émotionnel. Fumer devient alors un rituel pour retrouver une sensation de contrôle et de distance face aux tensions ou aux émotions trop intenses.


Message de l’âme : Le tabac, dans les traditions ancestrales, est une plante sacrée utilisée pour se relier aux esprits et purifier l’air. Quand il devient addiction, il peut signaler une recherche désespérée de respiration, de calme et de centrage. L’âme invite ici à retrouver une respiration plus profonde — celle du cœur et de la conscience — sans avoir besoin de brûler son énergie vitale.



Le sucre

L’attirance excessive pour le sucre traduit souvent un besoin de douceur et de réconfort. Elle peut faire écho à des manques affectifs, à des blessures d’abandon ou à des situations où l’on a dû se montrer fort très jeune. Le sucre devient une façon symbolique de se donner l’amour ou la sécurité qui ont pu manquer.


Message de l’âme : Le sucre est l’expression matérielle de la douceur. Quand il se transforme en compulsion, il révèle souvent une blessure de manque affectif ou un besoin de tendresse non comblé. L’âme montre qu’elle a besoin de retrouver la douceur, mais sous une forme plus nourrissante : le soin de soi, l’amour véritable, la sécurité intérieure.



Le café

L’addiction au café peut refléter une recherche constante de stimulation, de vigilance et de performance. Elle peut révéler une peur du ralentissement, du vide ou du repos. Derrière ce besoin d’énergie rapide se cache parfois la crainte de ne pas être « assez » productif ou à la hauteur.


Message de l’âme : Le café stimule, éveille, accélère. En excès, il traduit un refus inconscient du repos et du silence intérieur. L’âme peut être en train de dire : « Je veux que tu m’écoutes dans le calme », « Tu n’as pas besoin de forcer pour mériter ». La dépendance invite alors à réapprendre le rythme naturel, celui qui respecte la vie en soi, autorise le repos sans peur.



Le cacao

Le cacao, surtout sous forme de chocolat, est souvent relié au plaisir et à la chaleur émotionnelle. L’addiction peut révéler un besoin de connexion au cœur, d’ouverture émotionnelle ou de réconfort sensoriel. C’est aussi une manière de guérir son enfant intérieur, ou de compenser une nostalgie affective.


Message de l’âme : Le cacao est également une plante sacrée. Dans les traditions mésoaméricaines, il ouvre le cœur et facilite les cérémonies de connexion. Lorsque le cacao ou le chocolat deviennent un refuge, cela peut signifier que le cœur a soif d’amour et de communion. L’âme invite à retrouver cette ouverture par d’autres pratiques : la méditation, la danse, le partage sincère.



L’alcool

L’addiction à l’alcool est souvent liée à la recherche d’un anesthésiant émotionnel. Elle peut révéler une blessure de solitude, de culpabilité ou de honte. Boire permet de relâcher temporairement les tensions intérieures et de se sentir plus « libre » ou sociable, mais masque un besoin profond de se réconcilier avec soi-même.


Message de l’âme : L’alcool anesthésie et désinhibe. Derrière l’excès se cache souvent la peur de ressentir, de faire face à la douleur ou à la solitude. L’âme ne condamne pas : elle appelle à accueillir ses émotions et à créer un espace où elles peuvent être vécues sans peur et non pas camoufler derrière l’ébriété.



Les drogues

L’addiction à la drogue traduit souvent une recherche de soulagement rapide face à une souffrance émotionnelle profonde ou un vide existentiel. Elle peut répondre à un besoin de fuite, d’anesthésie, ou d’intensité que la personne ne parvient pas à trouver dans sa vie quotidienne. Ce comportement est souvent lié à des traumatismes, des blessures d’attachement ou une difficulté à réguler ses émotions.


Message de l’âme : Dans une vision chamanique, l’usage excessif de drogues n’est pas seulement une fuite, c’est souvent une tentative inconsciente d’expansion de conscience ou de soulagement d’une douleur intérieure intense. L’âme cherche à se reconnecter à une dimension plus vaste d’elle-même, mais emprunte un chemin artificiel qui finit par l’épuiser. Cette addiction invite à explorer, de manière plus saine et sacrée, des pratiques qui ouvrent la conscience – méditation, rituels, respiration, lien à la nature – afin de trouver l’apaisement et l’élévation recherchés sans se perdre ni se mettre en danger.



Les écrans (téléphone, réseaux sociaux, jeux vidéo)

La dépendance aux écrans traduit souvent une fuite ou une protection face au réel. Elle peut signaler une difficulté à gérer l’ennui, l’anxiété sociale ou la peur du rejet. Les mondes virtuels offrent un espace où l’on se sent exister, reconnu ou en contrôle, là où la vie réelle paraît trop confrontante.


Message de l’âme : Les mondes virtuels peuvent devenir des refuges où l’on se sent reconnu et en sécurité. Quand cela devient excessif, l’âme signale qu’une part de nous a besoin de lien réel, de présence, d’enracinement. L’écran reflète le manque de connexion avec la Terre et les êtres vivants.



Le Travail

L’addiction au travail est fréquemment le reflet d’une blessure liée à la valeur personnelle ou à la reconnaissance. Elle peut cacher la peur de l’insécurité, du vide affectif ou de l’inutilité. Travailler sans cesse devient alors une manière d’éviter le face-à-face avec ses propres besoins intérieurs.


Message de l’âme : Le travail peut être noble et porteur de sens, mais lorsqu’il devient une fuite, il trahit souvent un vide intérieur. L’âme demande alors de se rappeler qu’on est un être, pas seulement un faire. C’est un appel à retrouver sa valeur intrinsèque, indépendamment des résultats.



Dépendance affective (relations amoureuses ou amicales)

Cette addiction révèle souvent une peur de l’abandon ou du rejet. Elle peut traduire un manque de sécurité affective dans l’enfance ou des blessures d’estime de soi. On cherche alors, à travers l’autre, un sentiment d’existence et de valeur qu’on peine à se donner soi-même.


Message de l’âme : La dépendance à l’autre traduit souvent la peur d’être seul·e avec soi-même. L’âme invite ici à se relier d’abord à sa propre présence, à se sentir complet(e) avant d’aller vers l’autre. C’est un chemin de réappropriation de son pouvoir personnel.



Besoin de sauver les autres

Cette tendance traduit souvent une blessure liée au sentiment d’inutilité ou de culpabilité. Aider l’autre à tout prix peut être une manière inconsciente de chercher à se réparer soi-même ou de se sentir indispensable. Derrière se cache souvent la peur de ne pas mériter l’amour si l’on n’est pas dans le don permanent.

Oui, être un(e) sauveur/se est addictif, le chemin pour ne plus l’être est très long.


Message de l’âme : Lorsque l’on s’épuise à sauver, c’est souvent pour se sentir utile et digne. L’âme rappelle alors : « Tu es déjà sacré(e) sans rien faire, alors quelle blessure encore ouverte au fond toi fuis-tu ? ». Elle demande de se retirer du rôle de sauveur pour entrer dans celui de témoin bienveillant, où chacun est responsable de son propre chemin et à ainsi la possibilité de prendre soin de lui-même avant tout.



Quête compulsive d’amour ou d’approbation

Elle signale fréquemment une blessure d’humiliation ou de dévalorisation. Cette addiction affective pousse à rechercher sans cesse des preuves extérieures d’amour, de succès ou d’admiration pour combler un vide intérieur.


Message de l’âme : Chercher sans cesse l’amour et l’approbation extérieure signale un vide d’amour intérieur. L’âme chuchote : « Tu es déjà aimé(e), déjà complet(e), il suffit juste que tu changes de regard sur toi-même ». La dépendance invite à recontacter la source d’amour en soi, plutôt que de la chercher à l’extérieur.


Les addictions — Sucre, Café, Cacao et Tabac uniquement — peuvent se traiter à travers un ou plusieurs Soin(s) Addiction(s)

Les dépendances émotionnelles peuvent se traiter via plusieurs Soins Complets

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Tableau récapitulatif :


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Prenez soin de vous,



Romane

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